Revue du web – JACK MA DEVENU L’HOMME LE PLUS RICHE DE CHINE, La startup Pinduoduo atteint les 1.5 milliards , L’ÉCONOMIE DE PARTAGE EN CHINE

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LES AMBITIONS DE JACK MA , DEVENU L’HOMME LE PLUS RICHE DE CHINE, POUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Avec une fortune de 31 milliards de dollars US, Jack Ma a détrôné depuis mai dernier Wang Jianlin, et devient l’homme le plus riche de Chine, d’après  Forbes. Ce visionnaire de la tech est sans l’ombre d’un doute un influenceur majeur du 21ème siècle.

Lors du GMIC 2017 à Pékin, le célèbre fondateur d’Alibaba, géant chinois de l’e-commerce, s’est prononcé sur ses ambitions pour intégrer l’intelligence artificielle dans la stratégie de son groupe. Pour lui, l’intelligence artificielle va jouer un rôle primordial pour aider les entreprises à mieux comprendre la distribution d’un point de vue technologique afin de rendre toujours plus précises les prévisions de demande et ainsi aider à optimiser la gestion des stocks et des promotions.

“96% de notre chaîne d’approvisionnement est automatisée. L’humain ne peut pas rivaliser avec une gestion des stocks et des unités par des robots”.

Pour Alibaba, la prochaine étape est d’encourager les marques et fournisseurs à intégrer pleinement l’intelligence artificielle dans leur stratégie afin de les rapprocher de leurs consommateurs.

Plus généralement, la Chine s’affirme de plus en plus en tant que leader pour l’intelligence artificielle. Lors du GMIC, Zhang Yaquin, le PDG de Baidu, autre géant chinois de la tech affirmait que “la Chine pourrait diriger le monde grâce à l’intelligence artificielle”. 

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La startup Pinduoduo atteint les 1.5 milliards de dollars de valeur et continue sa croissance exponentielle

La startup Pinduoduo (ou PDD) vient de lever plus de 100 millions de dollars, valorisant la société à plus de 10 milliards de yuans (1,5 milliard de dollars) moins de deux ans après sa fondation.

Son fondateur, Colin Huang, ex-Googler et entrepreneur chinois ayant débuté sa carrière dans la Silicon Valley, a une ambition : révolutionner l’e-commerce avec ce mashup Facebook-Groupon. L’idée derrière PDD est assez simple. Cette marketplace sociale sur mobile s’appuie sur la puissance des réseaux sociaux comme WeChat pour rendre l’expérience d’achat en ligne plus  pratique et sociale. Huang aime comparer l’expérience offerte sur sa plateforme à une journée au centre commercial avec des amis. Vous partagez des idées sur ce que vous aimez, obtenez des commentaires de personnes auxquelles vous faites confiance, et ensuite, si vous effectuez des achats ensemble, vous obtenez une réduction.

La valeur totale des marchandises vendues sur la plateforme est passée de 100 millions de yuans par mois au début de 2016 à 4 milliards de yuans par mois, aujourd’hui. Cela positionne PDD juste derrière Vipshop, un site de vente flash valorisée à la Bourse de New York à plus de 8 milliards de dollars. « Nous pensons les dépasser dans les prochains 12 à 18 mois », affirme Huang dans un communiqué de presse suite à la dernière levée de fond de sa startup. Souvenez-vous du nom de Pinduoduo !

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L’ÉCONOMIE DE PARTAGE EN CHINE – UNE TENDANCE PHARE QUI S’ÉTEND DES PARAPLUIES AUX BALLES DE BASKET

Aujourd’hui, les startups chinoises veulent partager des parapluies, des vélos, des ballons de basket ou encore des banques pour recharger les téléphones portables. Comme le disait Augustin Missoffe dans son interview pour le Lab Fevad, si le reste du monde s’ubérise avec des startups qui développent des plateformes pour relier directement  les utilisateurs aux ressources existantes, en Chine, le modèle qui fait fureur consiste à posséder des ressources et les louer aux utilisateurs.

« Après toutes ces années, la Chine embrasse finalement ses racines communistes », a déclaré Andy Tian, entrepreneur et cofondateur de Asia Innovations Group à Pékin. « C’est l’essence même du communisme: le partage communautaire ».

 

Prenons l’exemple de Xu Min. En mars, l’entrepreneur de 30 ans originaire de l’est de la Chine, a eu l’idée d’un service de partage de ballons de basket après avoir entendu des amis se plaindre de l’inconvénient de porter une balle. Trois jours plus tard, Xu a mis en place Zhulegeqiu, qui signifie «Loue une balle». Il permet aux utilisateurs de louer des ballons de basket à partir de casiers automatisés personnalisés à côté des terrains du pays. Les utilisateurs n’ont qu’à numériser un code sur le casier avec l’appareil photo de leur mobile pour déverrouiller un compartiment contenant un ballon de basket.

Avec 1,3 milliard d’habitants, des villes très denses et une majeure partie de la population qui ne peut toujours pas se permettre d’acheter leurs propres biens, la Chine rassemble des conditions propices à l’expansion de l’économie de partage. « Mais il ne fait aucun doute que c’est une bulle (…) peut-on vraiment tout partager ?  » se demandait Andy Tian… Affaire à suivre !

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