Olympe Chabert (SmartBack), lauréate du challenge Start Me Up 2025, accélère la reverse logistique

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Olympe Chabert, co-fondatrice de SmartBack, a remporté le challenge Start Me Up 2025 organisé par la Fevad et KPMG, grâce à sa solution innovante de reverse logistique au service d’un e-commerce plus circulaire et responsable.

Pouvez-vous présenter brièvement SmartBack et la solution que vous proposez ? 

SmartBack est une solution digitale et logistique de gestion des retours pour les e-commerçants vendant des produits volumineux. SmartBack collecte à domicile ou en magasin des retours clients (rétractation, défectueux, produits usagés) pour les revendre en local, dans un périmètre de 50 km ou les donner à des associations. SmartBack collabore avec plus de 40 e-commerçants, et a créé un réseau de +820 magasins d’occasion et associations partenaires en France et en Belgique.

Comment votre solution accompagne les marques dans la gestion et la valorisation de leurs retours produits ?

SmartBack évite aux marques de reprendre en entrepôt des produits qu’ils ne pourront pas remettre en stock. En misant sur une logistique locale (env. 25 km au lieu de 600 km), SmartBack évite le coût de manutention et de stockage en entrepôt, réduit la surcasse des produits dans la reverse, réduit de 20% le temps passé par le SAV sur les dossiers et garantit la revalorisation de 98% des produits.

Les marques réduisent le coût de la reverse de 15% à 75% en collaborant avec SmartBack, garantissent une satisfaction client liées à la gestion des retours >4,5/5 et mettent en place des projets d’amélioration qualité grâce aux data fournies par SmartBack. En collaborant avec SmartBack, les marques s’engagent également dans une démarche vertueuse de réduction de 95% des kms parcourus par les retours, de réduction du gaspillage et de soutien à l’économie sociale et solidaire.

Qu’est-ce qui vous a motivé à déposer un dossier pour le prix de la start-up e-commerce de l’année ? Comment avez-vous préparé votre dossier de candidature ?

Étant une petite équipe avec une belle croissance, nous sommes très concentrés sur le maintien de notre efficience opérationnelle, l’intégration de nouveaux clients et le développement de nouveaux projets. Nous ne priorisons pas assez le marketing, la presse et la communication. Concourir au Start Me Up Challenge m’a semblé une belle opportunité de mettre en avant notre solution auprès des e-commerçants, adhérents à la FEVAD. Tous les regards étant aujourd’hui rivés sur les opportunités que présente l’IA. Je trouve ça important de montrer qu’il y a aussi des projets simples, efficaces avec un ROI clair à mettre en place en interne pour optimiser rapidement sa chaîne logistique, son impact environnement et donc ses coûts.

Où voyez-vous SmartBack dans les cinq prochaines années ? Quelles évolutions ou expansions prévoyez-vous pour votre solution ?

Loin ! Notre mission est de faire de l’économie circulaire un modèle possible, rentable et désirable en travaillant main dans la main avec le e-commerce. Il y a du travail ! Nous avons deux axes de développement prometteurs sur lesquels nous travaillons :

  • l’ouverture de nouveaux pays pour que nos clients français puissent nous confier leurs flux internationaux et pour signer de nouvelles marques étrangères
  • notre solution de « Recommerce » pour que les marques puissent lancer leur offre en ligne de produits « Seconde chance » en confiant la tech et la logistique de la référence unique à SmartBack.

Nous nous sommes lancés en répondant aux besoins exprimés par les distributeurs et continuerons de nous développer en mettant à profit notre agilité au service de la création de solutions tech et logistiques liées à la reverse et à l’économie circulaire.

Que tirez-vous du Challenge Start Me Up ?

C’était un super moment, convivial et challengeant et surtout une belle fierté de voir que le chemin parcouru a été récompensé. Ça nous donne encore plus de peps et d’énergie pour accélérer par la suite et on souhaite pouvoir approfondir les synergies avec la Fevad, afin de collaborer étroitement avec les acteurs de l’écosystème (marques, distributeurs, transporteurs, institutionnels…).