Tribune : Vers le paiement « frictionless » …

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Comment faciliter le paiement pour l’acheteur tout en optimisant le taux d’acceptation et de conversion pour le marchand ? Comment simplifier au maximum cette étape à l’heure où la DSP2 impose la généralisation d’un système d’authentification forte de nature à la rallonger ?

On le sait, l’étape du paiement sur un site e-commerce est une étape sensible : certaines études montrent d’ailleurs que près de 70% des paniers sont abandonnés au moment de finaliser l’achat… La marge de progression est donc énorme pour les e-commerçants, tout comme le sont les défis à relever. Car les acheteurs ont besoin d’être rassurés, mais pas seulement. Si la sécurité est évidemment un prérequis à tout acte d’achat, il faut aussi leur offrir une véritable expérience utilisateur, fluide, simple, mobile, dans un environnement reconnaissable. L’étape du paiement ne fait pas exception, bien au contraire !

Les Prestataires de Services de Paiement sont aujourd’hui les mieux placés pour rendre le paiement le plus « frictionless » possible. Et chez Lyra, nous proposons d’ailleurs des avancées significatives en la matière.

Embarquez le paiement

Pour faire rimer page de paiement avec sécurité, design, autonomie, et nouveaux usages, le paiement embarqué est la solution la plus efficace. Le marchand intègre lui-même différents blocs personnalisables à son site en fonction de ses besoins. Il conserve la liberté de choisir le parcours client, le mode d’affichage souhaité sur son site et bien évidemment, le Design de sa page. Autre avantage et non des moindres, comme les numéros de cartes bancaires ne passent pas par son site, le marchand est libéré des contraintes PCI DSS.

Lyra a décidé de faire bénéficier l’ensemble des e-commerçants, quelle que soit leur taille, de ces technologies de pointe et de la même agilité dans le paiement, en mettant le paiement embarqué directement dans les CMS (Prestashop, Magento…).

Limitez les échecs de paiement

Limiter le risque d’abandon et d’échec de paiement passe aussi par la possibilité de faire du « Retry ». L’idée est simple : si, sur un acquéreur, le paiement ne fonctionne pas, on tente automatiquement sur un autre car il se peut qu’un acquéreur refuse une transaction qu’un autre pourrait accepter.

En étant connecté à tous les acquéreurs, nous permettons aux commerçants d’avoir le choix, à la fois pour diminuer leurs coûts en faisant du « On-us » – en réduisant ainsi les coûts d’interchange – mais également pour maximiser leur taux d’acceptation.

Misez sur le mobile

On le constate tous les jours, le mobile est de plus en plus présent dans nos modes de consommation. L’importance du paiement mobile n’est donc plus à démontrer mais il faut aller plus loin, là encore, pour répondre aux attentes des consommateurs. Ainsi, proposer le paiement sur Apps, soit directement sur application mobile peut s’avérer décisif pour éviter la rupture et simplifier la saisie des données.

Le lancement de GooglePay en France que Lyra pourra proposer à nos clients va aussi ouvrir de nouveaux horizons grâce à ses fonctionnalités particulièrement bien adaptées au paiement mobile, la facilité pour récupérer le contexte de l’acheteur…

Le paiement « frictionless », la quadrature du cercle ?

Diminuer le risque d’abandon et d’échec de paiement tout en augmentant le taux d’acceptation et de conversion… oui, c’est possible. C’est un travail quotidien et les avancées présentées ici sont bien réelles.

Inévitablement, il nous faut aujourd’hui prendre en compte les contraintes liées à la DSP2 et à l’authentification forte. Celle-ci va certes réduire la fraude, mais elle va également allonger l’étape d’achat, au risque de faire baisser le taux de conversion des marchands.

Cependant il y a aussi des exceptions prévues par la DSP2 comme par exemple la possibilité de se passer d’authentification forte pour les transactions inférieures à 30€ voire inférieures à 100€. Il ne faut pas oublier ces exceptions pour lesquelles les PSP peuvent avoir un rôle central à jouer pour limiter le parcours chaotique de l’acheteur. Le GIE CB a d’ailleurs entamé un programme, le « Low Risk Merchant », afin de permettre aux marchands à faible risque, c’est-à-dire ceux qui se maintiennent à des taux de fraude inférieurs à 0,13%, de ne pas faire d’authentification forte pour les transactions de 0 à 100€.

Par Christophe Mariette, Directeur Commercial de Lyra